vendredi

Oblomov, Gontcharov

Bien russe et bien moderne. J'en ai lu de longs passages à Y. qui a beaucoup ri (mais c'est que je lis bien, aussi). 
L'étrange étant de se retrouver par moment dans ce personnage quelque peu monstrueux, Oblomov, qui vit couché, les yeux pleins d'orgelets, et qui peine à sortir de son lit. Evidemment une jeune et pimpante Olga tentera de le sauver de sa robe de chambre à la japonaise, ainsi qu'un ami efficace, actif et ordonné (il est allemand!).


Tout ce que j'adore dans la littérature russe se retrouve ici, les tourments de l'esprit, la dépression des belles âmes, les vilains petits tâcherons de bureaux vulgaires, la vodka maison, les jeunes filles aux mains d'enfant pianotant, les nobles conversations en français, la Néva prise dans les glaces, les starostes incompétents, la corruption et l'arnaque, le valet indigne (ce Zakhar marquera mon esprit pour un moment).

Je ne sais pas mettre de photo ici, alors ce message ne contient pas d'illustre illustration; c'est dommage, mais quoi? Ah eh bien finalement si!
 


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