mardi

Conte de Noël, Arnaud Desplechin

Un film admirable, enthousiasmant, drôle et dérangeant. 
En écoutant Le masque et la plume, dimanche dernier, nous nous sommes amusés du fossé entre les lettres assassines d'auditeurs dénigrant avec violence ce film encensé par les critiques présents; d'autres fois le rapport s'inverse, ce sont les meilleurs moments de l'émission, vacharde à souhait (enfin faut aimer). 
Je peux maintenant me placer du côté de ce cher Alain Riou; j'ai absolument adoré, du début à la fin, rien ne se passe comme on s'y attendrait, ce film est bourré de charme et de surprise, dans le fond et dans la forme. 
Tous les personnages (et ça explique leurs attitudes) suintent d'égoïsme, d'égocentrisme et de narcissisme, (voilà le sujet principal du film), comme dans la vie; une vraie réussite. 
Mon Mari* (private joke) m'a un peu reconnue dans le personnage de Mathieu Amalric, ce qui ne déplaît pas totalement, c'était lui le plus amusant.



Il faut dire que j'avais un a priori très favorable: il y a quelques semaines, la couverture de Télérama présentait une photo de groupe des acteurs du film; ma fille d'un an et demi a mis le doigt sur le visage de Melvil Poupaud en disant "papa, papa", alors je lui ai dit, "oui, c'est vrai, il ressemble un peu à papa; et maman, où elle est?", et la douce enfant de pointer Chiara Mastroianni!


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