dimanche

L'insoutenable légèreté de l'être, Milan Kundera


Tomas, Tereza, Sabina, Franz, Nietzsche, les gargouillis, les cheveux qui sentent le sexe d'une autre, le printemps de Prague, les micros dans les murs, le médecin laveur de carreaux, la serveuse photographe, Zurich, l'éternel retour, Prague, Genève, Paris, les hasards, la trahison, Beethoven, le Cambodge, la révolution du kitsch.
Qu'est-ce qui est pire? la pesanteur? la légèreté? comment diriger sa vie, la dirige-t-on vraiment, doit-on avoir des regrets, doit-on continuer à avancer, quitte à aggraver une situation déjà désespérante?
On ne s'ennuie pas, en somme.

La construction baroque a un sens et le plus bluffant dans ce roman à tiroirs reste l'annonce prématurée de la fin, ce qui donne une intensité encore plus dramatique à la conclusion.
Le type de la postface (François Ricard) parle de Kundera en tant qu'écrivain du désespoir, nous étions donc faits pour nous entendre.

***

L'insoutenable légèreté de l'être, de Milan Kundera, 1984 (Gallimard).

Envie de voir l'adaptation cinématographique? C'est The Unbearable Lightness of Being, de Philip Kaufman, sorti en 1988 avec le magnifique Daniel Day-Lewis, Juliette Binoche et Lena Olin.

Un autre tchèque de génie: Milos Forman, le réalisateur de mes films situés au XVIIIème préférés (Amadeus et Valmont).

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