vendredi

Je, François Villon et Le Montespan, Jean Teulé

Un court message pour dire à ma mère que je ne lirai plus jamais les saletés dont elle se débarrasse honteusement en exploitant mon temps de cerveau disponible.
Jean Teulé, je me souvenais de lui dans une émission de télé qui passait sur FR3, L'assiette anglaise, avec Bernard Rapp, le tout estampillé années 80, comme le temps passe. (mais j'avais six ans) (je jouis d'une mémoire exceptionnelle)


Je continue à gâcher mon temps de cerveau pour lui, mais j'ai pas grand chose de mieux à faire ce matin.




Le pire de ces deux romans,  Le Montespan, associe un style grotesque à une inculture crasse. ("très cher, vous n'allez pas vous battre en duel alors que notre roi ensoleillé Louis XIV les a interdit par décret depuis 1626!")


Le moins pire, Je, François Villon, ne mérite pourtant pas de quitter le moindre quai de gare, de toute façon vous aurez fini de le lire avant que le train arrive.


Si vous avez le goût de la langue et un microscopique sens de l'Histoire, fuyez.


Le plus choquant étant les illustrations (!) au cas où on le lecteur avide de culture ne saurait pas à quoi ressemble une gargouille ou une poule versaillaise.






***

Je, François Villon, Jean Teulé (2006).

Le Montespan, Jean Teulé (2008).

Un film bien nul aussi écrit par Jean TeuléDarling, de Christine Carrière, avec Marina Foïs et Guillaume Canet, à fuir avec autant d'empressement que les livres précédemment cités. A ma décharge, je faisais du repassage le jour où j'ai vu ce film et comme je repasse rarement, soit je changeais de chaîne et j'abandonnais mes chemisiers, soit je laissais filer et mon allure serait soignée.

Un film de Bernard Rapp, le fameux présentateur de l'Assiette anglaise? un élégant polar autour d'un écrivain et d'un éditeur: Tiré à part (1996).

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