jeudi

Accordez-moi cette valse, Zelda Fitzgerald

Plusieurs problèmes de taille se sont posés à moi à la lecture de ce "roman", sorte de préfiguration de l'auto-fiction à clés (recherche Francis, recherche Ernest...).






D'une part, j'ai toujours détesté son mari, Francis Scott Fitzgerald; étant donné qu'elle aussi, je pensais que ça nous ferait un point d'entente mais en fait non.

D'autre part, elle souffrait de troubles psychiatriques importants (en tout cas elle a passé du temps en HP, où elle mourût d'ailleurs dans des conditions horribles) (dans un incendie pour tout dire, un truc affreux), et à l'époque où elle rédige ce texte, elle est déjà internée, ce qui doit expliquer ce nombre ahurissant et le style complètement halluciné de ses métaphores. Du jamais vu, on croirait lire des poèmes écrits en mode automatique par un lycéen sous acide. A un moment, ça s'arrête et on reprend le fil, David (Francis) est égoïste et mesquin, Hataway (Hemingway) un connard fini, etc.


Enfin, il semblerait que Francis (l'égoïste mesquin) ait outrageusement tronçonné dans les écrits de Zelda (le manuscrit original, son journal, ses nouvelles) et pillé la plupart des bons passages pour étayer ses propres textes. Comme quoi j'avais raison de le détester.

Cela étant, je conseille la lecture pour toutes les femmes qui s'imaginent pouvoir devenir ballerine à vingt-cinq ans passés (ce qui réunira bien peu de personnes, je le crains).




***

Accordez-moi cette valse, Zelda Fitzgerald (1932).

Un autre roman également sur le même sujet écrit de l'autre point de vueTendre est la nuit, de Francis Scott Fitzgerald (1934), mari de Zelda.


Un autre roman écrit par Gilles Leroy sur le même sujetAlabama Song, prix Goncourt 2007 qui plus est. 
Comme je l'avais déjà lu dans un moment de curiosité mondaine, je connaissais déjà toute l'histoire de la vie  de Zelda, d'autant que le dit Gilles s'est contenté de tout recopier en virant les métaphores (du coup j'ai préféré, mais ça m'embête, pour des causes de propriété intellectuelle).


Le film: Tender is the night, Henry King (1962).

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