Avec Mario Poppins*, mon époux noces de cuir, nous avons décidé de regarder une dernière fois notre collection de Woody Allen avant d'enfermer nos DVD pour un nombre d'années indéterminé. Notes ex abrupto.
September **
(1987) avec Mia Farrow et Dianne West.
Comédie triste.
Ambiance Bergman, huis clos dans une maison du Vermont, Lane (Mia Farrow) est déprimée, s'habille comme un sac et n'a pas vu de peigne depuis un moment.
Elle est aimée secrètement par un vieux voisin veuf, mais amoureuse d'un jeune écrivain qu'elle héberge pour l'été, lui-même attiré par la meilleure amie (Dianne West) de Lane, de passage pour oublier mari et enfants.
L'été finirait comme il semble s'être déroulé (comprendre: sans baiser) sans l'arrivée de la mère impétueuse de Lane, bourrasque futile aux éclats de voix assourdissants, ancienne pin-up aux choix de vie délicats, au penchant net et sans détour pour la vodka.
A la faveur d'une tempête, tout s'emmêle, se démêle, quelques aveux et beaucoup de cris, avant les valises.
Shadows and Fog ****
Ombres et brouillard
(1992) avec Woody Allen, Mia Farrow, John Malkovitch, John Cusak et apparitions de Jodie Foster, Katie Bates et Madonna.
Comédie.
Ambiance Murnau / Kafka / Freaks, film en noir et blanc.
Dans une ville d'Europe centrale, sévit un étrangleur. Kleinman ("petit homme" en allemand) (Woody Allen), un employé de bureau nerveux et un peu couard, est réveillé en pleine nuit pour participer à une battue de citoyens afin de retrouver l'étrangleur.
Il ne sait pas ce qu'il est sensé faire alors que tout le monde a l'air de penser qu'il sait (comme dans Le Procès, Kafka), et tout un tas de quiproquos et de malentendus découlent de cette incompréhension/inadaptation.
Tout au long du film qui se déroule sur une nuit pleine d'ombres et de brouillard, cachant les visages, intensifiant les bruits, déformant les silhouettes, il va se trouver poursuivi, arrêté, licencié, soupçonné, agressé, menacé...
Il ne sait pas ce qu'il est sensé faire alors que tout le monde a l'air de penser qu'il sait (comme dans Le Procès, Kafka), et tout un tas de quiproquos et de malentendus découlent de cette incompréhension/inadaptation.
Tout au long du film qui se déroule sur une nuit pleine d'ombres et de brouillard, cachant les visages, intensifiant les bruits, déformant les silhouettes, il va se trouver poursuivi, arrêté, licencié, soupçonné, agressé, menacé...
Il croise plusieurs personnes durant cette étrange nuit, dont une avaleuse de sabres qui ne paie pas de mine (Mia Farrow), mais qui va se révéler forte et déterminée (like a jungle cat), l'aidant lui-même à trouver du courage, mais aussi à fuir (courage fuyons) dans un nouveau monde de magie et d'illusions.
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