jeudi

Trois hommes dans un bateau (sans parler du chien!), J.K. Jerome

Voilà un petit ouvrage fort distrayant découvert au détour d'une page d'un numéro hors-série du Point consacré à l'esprit anglais, étant entendu qu'en dehors d'un sujet pareil il ne m'arrive strictement jamais d'acheter le Point, que les choses soient clairement posées comme de bien entendu.


D'après l'interminable préface, Jerome K. Jerome, un nom somme toute révélateur, n'eut pas le succès d'estime que sa popularité aurait pu lui laisser espérer. Admettons qu'on est loin du chef d'oeuvre et de l'aisance humoristique et légère de P.G. Wodehouse ou d'Evelyn Waugh, mais ça se laisse déguster joyeusement avec un Tonic bien frappé.

Ca se passe dans la petite bourgeoisie londonienne, celles de petits employés, doux inconséquents, célibataires encore mais joyeusement séducteurs à l'occasion; noyés dans l'absurde et le non-sens du début à la fin, ces jeunes hommes passent une semaine de vacances à canoter sur la Tamise, vacances somme toute plus dévastatrices pour les personnes qu'ils croisent que pour le lecteur (sans parler du chien).

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Trois hommes dans un bateau (sans parler du chien!), Jerome K. Jerome (1889).

D'autres romans britanniques et drôles? il suffit de demander, j'aspire à devenir une spécialiste! Aujourd'hui, je conseillerai simplement Grandeur et décadence, d'Evelyn Waugh et n'importe quel Jeeves de P.G. Wodehouse, mais j'en reparlerai.


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