lundi

Eternal Sunshine of the Spotless Mind, Michel Gondry


Il y a Clémentine, une jeune femme pas gentille qui s'applique à tenter d'être foldingue pour dépasser ses complexes, et Joël, qui ressemble trait pour trait à la personne avec qui je vis (dans le genre gentil, timide, effacé, gentil, portant des polos et un duffle-coat voire une parka quand il neige, coeur d'artichaut, gentil, désolé, gentil, mal rasé, et tellement sage, calme et gentil).


Et puis alors... Un médecin un rien geek a magouillé un programme ingénieux permettant d'effacer de sa mémoire l'existence d'une personne, et de faciliter par là-même les ruptures sentimentales. Clémentine et Joël s'adorent mais comme ils font que s'engueuler car il faut que jeunesse se passe, ils entrent dans diverses circonstances en contact avec le cabinet de ce médecin et de ses employés un rien loufoques (Kirsten Dunst en petite culotte, Elijah Wood, Mark Ruffalo), histoire de s'effacer l'un l'autre.

Nous découvrons ainsi les personnages à travers les mondes passés, présents, rêvés, transformés par la mémoire ou transformables par la technologie. On assiste à une sorte de psychanalyse sous hypnose en différé puisqu'en fait, on sait déjà comment ça finit (ce que j'avais deviné depuis le début, mais on s'en fiche).

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Eternal Sunshine of the Spotless Mind, un film de Michel Gondry (2004).

Un autre film inventif et délirant de Michel Gondry: Be Kind, Rewind (2007), mais j'ai aussi de la tendresse pour son doc musical qui confirme si besoin était mon envie de vivre un jour à Brooklyn et qui je pense a partiellement inspiré Be Kind, Rewind: Dave Chappelle's Block Party (2006).

Un autre grand film avec Jim Carrey: Man on the Moon, de Milos Forman (1999).

Une autre sublime comédie romantique avec Kate Winslet: Sense and Sensibility, de Ang Lee (1995), adapté du roman de Jane Austen (1811).





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