mercredi

Tours et détours de la vilaine fille, Mario Vargas Llosa

Comme ce roman m'a proprement retournée, il m'est à la fois aisé et délicat d'en parler.Disons que nous sommes là entre saga romanesque, science fiction, cucuteries de l'amour, et observations sociologiques et politiques, via Paris, Londres, Tokyo, Madrid, des années 60 à fin 90. 
Un peu (beaucoup) de sexe, de littérature, de réflexions sur le sens de la vie, la rigueur, l'honnêteté (où ça commence, où ça finit), la fidélité (amicale, amoureuse), et bien sûr le rapport à son pays, le fuir, le renier, le regretter, le défendre.


Une sorte de roman génial, lointainement apparenté à Philip Roth et même mâtiné d'un peu de Paul Auster, sauce péruvienne. Un grand roman Vargas Llosesque, plein donc de ses thèmes de prédilection, d'un style limpide et drôle, envoûtant et poétique, je regrette évidemment de ne pas lire l'espagnol.

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Tours et détours de la vilaine fille, Mario Vargas Llosa, Gallimard, Folio, 2006.

D'autres chefs d'oeuvre péruviens de Mario Vargas Llosa: La fête au bouc, La tante Julia et le scribouillard, La ville et les chiens, Qui a tué Palomino Molero?

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